Quand les juifs furent expulsés d'Espagne, certains d’entre eux allèrent en Grèce ou s’installèrent dans les villes et en particulier dans la ville côtière de Salonique.

Au fil des générations cette communauté s’agrandit et une grande partie s’étant tournée vers la mer et ses professions (activité leur assurant un moyen de subsistance) cette ville fut bientôt le seul endroit au monde ou des juifs vivaient des métiers de la mer et ce de génération en génération.

Vous pouviez trouver là de vieux marins, des débardeurs expérimentés, des chefs de chantiers, des grutiers et des porteurs tout en muscles, ainsi que des remorqueurs ou des pêcheurs avisés.

Les juifs de Salonique ne voyaient pas l'intérêt d'aller au large, une des raisons étant probablement leur attachement à la vie traditionnelle familiale ainsi qu’à leur port.

Les premiers immigrants de Salonique arrivèrent en Israël en 1931 et s'établirent à Tel-Aviv et à Haïfa.En raison des conditions particulières qui régnaient alors dans le pays, le travail dans les ports de Haïfa et de Jaffa était entièrement effectué par les travailleurs arabes (locaux ou venant de Horan, au-delà du Jourdain) qui se contentaient d'un salaire très bas. En outre, confrontés à l’attitude hostile des autorités mandataires dans les ports, durent se résigner à se tourner vers la pêche comme moyen de subsistance.

Avec le début des travaux de la jetée de Haïfa un effort louable fut fait pour y intégrer des travailleurs juifs malgré la compétition farouche des ouvriers arabes et la mauvaise grâce évidente des autorités britanniques quant à la participation de juifs dans les travaux du port.

Les dirigeants juifs arrivèrent donc a la conclusion qu'il était grand temps de constituer un groupe de travailleurs de la mer juif en Eretz Israël sans pour autant susciter des conflits dont l'issue serait imprévisible, voire dangereuse.

Ils savaient que les juifs de Salonique expérimentés comme ils l'étaient dans les travaux de la mer, feraient rapidement l'affaire. En outre, les juifs de Salonique étaient des juifs pieux, qui célébraient les fêtes et ne travaillaient pas le Chabbat. En fait, le port même de Salonique était alors connu pour être un port qui ne fonctionnait pas les samedis, la plupart de ses travailleurs étant juifs pratiquants.

A cette époque (1932) le port de Salonique traversait une période difficile due a la grande crise conomique  qui frappait la Grèce ainsi que l'Europe entière et il était donc plus qu’approprié de faire en sorte que les juifs de Salonique puissent émigrer en Israël et de leur offrir du travail dans le port de Haïfa. Des mesures énergiques furent donc prises à cet égard et peu de temps après les juifs de Salonique étaient à pied d'œuvre dans le port en dépit des obstacles et des difficultés.

Le 19 Avril 1936 des émeutes sanglantes éclatèrent dans le pays et une grève générale fut déclarée y compris dans les ports de Jaffa et de Haïfa dans le but d'étouffer l'expansion du « yishuv » juif en Eretz Israël par un blocus économique.

Il fut bientôt évident à ces dirigeants que sans import dont le yishuv avait cruellement besoin ce « siège » imposé par les arabes, deviendrait vite intenable. Ils s'adressèrent en conséquence aux autorités mandataires et exigèrent vigoureusement l'autorisation de construire une jetée sur le littoral de Tel-Aviv. L'autorisation  leur fut accordée et le 19 Mai 1936 un premier bateau accostait à Tel-Aviv.

L'on fit appel a une équipe de travail de Salonique du port de Haïfa pours assurer le déchargement professionnel de la cargaison ainsi que pour encadrer et former les premiers travailleurs du port de Tel-Aviv.

Dès leur installation faite dans un quartier proche du port,  les travailleurs de Salonique décidèrent de construire une synagogue destinée à leur usage car, le port de Tel-Aviv n'étant pas protégé comme celui de Haïfa, ils s'y sentaient vulnérables face à l’adversité et à la haute mer et avaient l’intime conviction qu'ils auraient le cas échéant besoin d'une protection quasi divine, voire miraculeuse.

C’est pour cette raison qu'ils nommèrent leur synagogue du nom de "Rabbi Meir Baal Ha’Ness" sage érudit du 2eme siècle dont la tombe à Tibériade est considérée comme un lieu saint. Le mot  « meir » en hébreu signifie faiseur de lumières et « baal ha’ ness »  faiseur de miracles.

La synagogue construite parles travailleurs de Salonique  fut bientôt fréquentée  par d'autres travailleurs sépharades et il se format ainsi une nouvelle communauté,  solidaire et chaleureuse  où la synagogue  jouât un rôle important.

Un trait essentiel de la vitalité de cette synagogue dans la vie quotidienne de la communauté est que les enfants, les petits  enfants et arrière petits enfants des pères fondateurs et des premiers  fidèles perpétuent encore aujourd’hui une tradition établie par leurs parents et viennent  non seulement y prier mais aussi y célébrer leurs fêtes et cérémonies religieuses telles que la « Bar Mitzva » la circoncision ou la « Alya La Torah » des  nouveaux mariés.

belle synagogue construite elle par la famille  Recanati, une famille de banquiers originaire

 de… Salonique.

Le 15 septembre les promoteurs ont déposer une plainte contre la synagogue sous prétexte d'être propriétaires du terrain. Apre un combat judiciaire de longue durée et très éprouvant qui a durée 2 ans nous sommes arrivé à un compromis qui a conclue que la synagogue sera emménager provisoirement,  Et lorsque la construction arrivera à sa fin nous allons récupéré notre nouvelle synagogue dans ce projet, celle ci sera inscrite sous le nom de l'association. La synagogue que vous êtes aujourd'hui est une synagogue temporaire jusqu'à la construction d'une nouvelle synagogue. Pour avoir plus d'informations rentrée dans notre site internet.

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